Les tunisiens et le Football une analyse en 3D

La Tunisie a réussi à investir dans moultes axes pour cultiver l'inconscience absolue des gens; une inconscience qui émane de l’intérêt au foot, à quelques programmes télévisés et une alchimie de gouts musicaux

Rajouté à cela depuis 2 ans, Facebook, qui est la preuve supérieure, 90% des tunisiens ne font que diffuser du foot, de la musique libanaise, et de la comédie télévisée.

Ces trois facteurs sont des raisons des troubles de personnalités auprès des jeunes, qui normalement devraient être le levier pour l’amélioration, mais qui souffrent d’un syndrome de multiples identités.

Le foot est le premier intérêt pour les tunisiens, son impact sera analysé selon la temporalité de l’évènement, et se fait en trois dimensions :

Analyse Ex-Évènement : c’est quand les jeunes attendent un grand évènement sportif, cela pourrait leur faire temporiser 6 mois, assis sur les chaises en plastique des cafés, on entend un discours imprévisible qui fait naitre des prévisions, des résultats aléatoires, des intuitions et du pur hasard. Le foot est loin d’être une science managériale qui nécessite l’intuition, ou la prévision, car  le jeu n’a jamais été  pris au sérieux dans la vie de l’humain, sauf, à partir du moment, ou des entreprises à but cruciales, commençaient à gouverner des équipes, embaucher des compétences sportives et mettre l’homme à gauche du bilan.

Le hasard, implique une confusion au niveau de la psychologie de l’être, un exemple serait de dire que les attentes des fans quant à la qualification de l’équipe nationale a radicalisé leurs attentes, les tunisiens se voient incompétents par rapport à ce qu’ils envisageaient voir une déception,  d’où la naissance d’une sous-estimation intellectuelle, d’un doute psychologique, et surtout une incertitude potentielle face à l’avenir.
Ainsi, pour résumer ce premier point ; une personne qui se donne jour et nuit pour le football, attends du hasard, se voit une attitude et un comportement aléatoire irrationnel.

Analyse sur le champs : lors du match, il y a  quarante-cinq minutes de stress, j’aimerai qu’on mette un cardiogramme, sur des personne aimant vigoureusement une équipe pour pouvoir enregistrer le travail que fait le cœur innocent devant un écran méchant.
Voir les gens , très heureux, très fâchés, très déçues, très haineux, très jaloux, ainsi toutes les émotions se mélangent sous 90 minutes du match, on peut imaginer des courbes aléatoires, un cardiographe  similaire à sismographe, ce genre de comportement incite la personne à perdre son équilibre réactionnel, d’où, en dehors du match la personne se voit manifester des chocs émotionnel très forts ; attitude agressive, la non contrôle de la nervosité ce qui peut engendrer lors de la vie quotidienne le même comportement : l’agression , le dispute dans les familles, divorce et toute autre forme de conflits entre les personnes, enfin, on peut interpeller le modèle neurolinguistique que la télé exerce sur le comportement de la personne.

La troisième dimension, et qui est la plus importante, est celle de l’impact à postériori des matchs ; voir les gens après les matchs négocier leurs avis, diverger leur opinions, entrer dans une sorte de débat qui n’a pas de semblant, presque irréalisable de voir des avis similaires, comme je l’ai mentionné en haut, le hasard cultive du hasard.

Pour finir, il est important de dire qu’ une civilisation moderne se montre par la rencontre des idées, voir des débats entre intellectuels, source d’enrichissement des cerveaux, confrontations des idées comme la négociation entre la politique et le peuple, les débats entre tunisiens ne vient que nourrir le manque critique, et favoriser le vidage spirituel, ces deux derniers, sont certainement des finalités politiques.